Devant un public composé d’associations environnementales, de scientifiques, d’acteurs économiques et d’ambassadeurs, les députés ont solennellement appelé, dans le cadre du traité, à : 

• Réduire la production et la consommation de plastique ; 
• Concevoir des plastiques sans substances chimiques dangereuses pour la santé et l’environnement ;
• Améliorer la gestion des déchets plastiques avec une collecte efficiente permettant d’éviter les fuites dans l’environnement et de garantir leur recyclage. 

Les députés en ont profité pour rappeler leur attachement à la bonne application des lois AGEC et Climat, à savoir notamment l’atteinte des objectifs de « 100% plastique recyclé en 2025 » et de « Zéro plastique à usage unique en 2040 ».
 Ils ont également souhaité, au niveau européen, l’adoption d’un règlement relatif aux emballages et aux déchets d’emballages qui soit ambitieux et la révision rapide du règlement REACH et des textes européens sectoriels concernés pour renforcer l’action de l’UE en matière de lutte contre la pollution plastique dans le strict respect de la hiérarchie des modes d’élimination des déchets. 

L’appel transpartisan a été lu par le Président de la Commission du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, Jean-Marc Zulesi. Les députés Claire Pitollat (Renaissance), Anne Stambach-Terrenoir (LFI), Anne-Laure Babault (Modem), Stéphane Delautrette (PS), Vincent Thiébaut (Horizons), Marie Pochon (Ecologistes), Hubert Wulfranc (Gauche démocrate et républicaine) et Michel Castellani (LIOT) ont soutenu l’appel au nom de leur groupe. 

La conférence a été animée par les députés Jimmy Pahun (Modem), Philippe Bolo (Modem) et Eléonore Caroit (Renaissance). 

 « Supprimer la pollution plastique en 2040 requiert la mobilisation de chacun tout au long du processus de négociation et notre Assemblée ne pouvait que saisir l’opportunité de cette 2e session à Paris pour afficher sa volonté d’aboutir à un accord contraignant et ambitieux. Je salue donc l’unité des groupes politiques dans ce combat contre une pollution dangereuse pour la santé et l’environnement : si les solutions peuvent varier d’un groupe à l’autre, nous partageons unanimement la volonté de mettre un terme à ce fléau » a ainsi déclaré Elodie Jacquier-Laforge, Vice-présidence de l’Assemblée Nationale, en ouverture de la conférence.