ACTUALITÉS
Réunion de travail sur la gestion des mégots
Plus de 75% des 71 milliards de mégots consommés par an en France sont jetés par terre.
Seuls 2% des mégots sont collectés et recyclés aujourd'hui.
C'est le 1er déchet en unité, donc un combat important et enthousiasmant puisque les mégots se trient, se collectent et se recyclent.
Lundi 12 juin, j’ai accueilli à Auray et à Port-Louis, les élus des communes et des 5 communautés de communes pour échanger sur le financement de la gestion de la collecte des mégots.
Afin que notre territoire soit un modèle national dans le recyclage du mégot, j'ai souhaité mobiliser les élus de la circonscription pour leur présenter la manière dont ils peuvent bénéficier de l’aide financière octroyée par l'éco organisme ALCOME.
ALCOME a la charge de répondre aux nouvelles obligations fixées par la loi AGEC (Anti Gaspi Économie Circulaire), au sein de la REP Tabac (filière pollueur-payeur) c’est-à-dire :
- La participation financière aux coûts de nettoyage et de collecte de mégots auprès des collectivités territoriales qui en font la demande L’organisation de campagnes de sensibilisation des fumeurs à la nocivité du déchet mégot pour l’environnement
- La participation financière à la recherche et au développement de solutions éco-responsables de collecte et de valorisation du déchet mégot.
Pour cette réunion d’information, j’avais convié Jean Studzinska, professeur et chercheur à Sciences Po, qui est un expert sur les questions de développement durable, notamment concernant les matières plastiques et leur cycle de vie. Consultant auprès de la Confédération des buralistes, il les a accompagnés sur la question de la Responsabilité Élargie du Producteur dans le cadre de l’élaboration de la loi AGEC, qui a instauré onze nouvelles filières REP dont celle des produits du tabac équipés de filtre. Il conseille les principaux acteurs proposant des solutions de tri, collecte et recyclage du mégot de cigarette. Enfin, en tant qu’élu local, il est à l’initiative d’une démarche de contractualisation avec ALCOME, l’éco organisme en charge de faire fonctionner la filière REP des produits du tabac.
Nous avons également évoqué le temps passé « administrativement » à constituer le dossier de contractualisation, qui pourrait être mutualisé au sein d'une EPCI (Établissement Public de Coopération Intercommunale), ce qui aurait plus de poids dans d'éventuelles négociations avec ALCOME